• On n'a pas eu droit à la célèbre réplique "my name is Bond, James Bond", ni à l'humour décalé, ni aux petits gadgets révolutionnaires, ni à la scène romantique finale avec la nouvelle Bond Girl. A la place, un Bond méchant et pas drôle et un scénario léger et truffé d'impossibilités bien au delà de la dose d'impossible dont est habituellement capable le MI6. Même si on ne s'ennuie pas, le dernier Bond marque une rupture, mais est-ce qu'on en a vraiment envie? (note : 3/5)

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  • Ce film polonais de Jerzy Skolimowski raconte l'histoire d'un employé d'hôpital d'une petite ville en Pologne obsédé par une jeune infirmière, Anna, qu'il épie jour et nuit. Le synopsis nous raconte aussi que ce même employé avait été témoin du viol de cette même Anna dans le passé. Une fois l'histoire racontée, qu'en est-il du film ? Des acteurs fuyants (on ne s'attache ni à la victime, ni au bourreau), un étalage de glauque dont le message est incertain et une histoire incompréhensible si on le lit pas le synopsis. Le recours aux flashbacks et à la destructuration temporelle ne fait qu'embrumer un scénario et des acteurs sans accroches. Décevant. (note : 1/5).

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  • La version 3D de ce film d'animation fantastique issu de l'imagination de Tim Burton est... superbe. Ce conte (titre anglais The Nightmare before Christmas) raconte l'histoire de Jack, guide de Halloween Town qui s'ennuie d'organiser la fête d'halloween depuis des siècles... jusqu'à ce qu'il découvre Christmas Town et se met dans l'esprit d'organiser la fête de Noël, version halloween. Une fausse terreur drôle et des marionettes en pâte à modeler aussi vivantes que celle issues des plus récents ordinateurs. Un classique incontournable. (note : 5/5)




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  • Tokyo met bout à bout trois moyens métrages de trois réalisateurs différents (Michel Gondy, Leos Carax et Boong Joon-Ho) librement inspirés de la ville éponyme. Le premier raconte l'histoire d'un jeune couple qui arrive dans la capitale, lui pour devenir réalisateur, elle sans ambition jusqu'à perdre consistence. Le second, plus loufoque, montre le déchainement des sentiments populaires suite à l'apparition d'une "créature des égoûts" qui sème la panique dans les rues de la ville. Le dernier suit un hikikomori (personne coupée du monde extérieur) qui, après 11 ans d'enfermement, tombe amoureux de sa livreuse de pizza. Même si le second moyen métrage (celui de Carax et sa créature des égoûts)est très en déça des deux autres, l'ensemble présente une vision original de la vie tokyoïte. A voir. (note : 4/5)

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  • Longtemps après Romeo et Juliette, Preljocaj renoue avec les histoires et nous raconte Blanche Neige des frères Grimm sur une musique de Mahler. Comme le dit Preljocaj lui-même, Blanche Neige est un "grand ballet romantique et contemporain". La marque de fabrique du chorégraphe y est bien visible et on retrouve ces mouvements d'une sensualité extrême qu'il sait si bien insuffler à ses danseurs. Même si les moments intenses ne manquent pas (notamment ceux mettant en scène la méchante belle mère habillée par Jean Paul Gaultier), le rythme n'est pas soutenu et certains passages sans grande originalité trainent en longueur (la vie de chateau en début de ballet par exemple). Ballet merveilleux même s'il lui manque une petite dose de force dramatique et de cette créativité surprenante auxquelles Preljocaj nous a habitué. (note : 4/5)

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