• Ce court roman d'Antoine de Saint-Exupéry porte une intensité dramatique inversement proportionnelle à sa taille. On y vit une nuit d'aventure et de peur aux côtés des pilotes aventuriers de l'aéropostale du début du XX siècle quand les vols nocturnes ont fait leur aparition. L'auteur, pilote de métier, raconte à merveille ces sentiments de puissance et d'impuissance mélangés de ces pilotes de l'inconnu, ainsi que l'attente de ceux qui restent au sol et pour qui, en une nuit d'orage, n'ont que l'attente à se mettre sous la dent. Superbe. (note : 5/5)

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  • Johnnie To, un des maitres du thriller mafieux made in Hong Kong, livre une pseudo comédie autour de quatre pickpocket sympathiques et une femme au charme foudroyant. Si les ballades dans les rues de Hong Kong permettent de redécouvrir cette ville fascinante, l'intrigue cède rapidement la place à l'ennui. Dommage. (note : 2/5)

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  • Le nom (Lolita) et le thème (nymphette juvénile et séductrice) sont probablement usés et il en est de même de l'adaptation éponyme par Stanley Kubrick du roman de Vladimir Nabokov. Sans avoir lu le livre pour en apprécier la profondeur (psychologique, sensuelle, dramatique, ou autre), la comparaison avec le film est difficile. Toujours est-il que ce dernier manque de profondeur et on se retrouve embarqués dans une histoire "facile" avec des personnages sans épaisseur. Surement pas le meilleur Kubrick. (note : 2/5)

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  • Le dernier Indiana Jones est à la hauteur des attentes: drôle, un peu loufoque tout en restant prévisible et surtout conforme aux attentes des amateurs du genre.  Harrison Ford a pris de l'âge mais garde une forme impressionnante qui lui permet de fuir les méchants KGBistes (successeurs des méchants nazis des volets précédents) à force de pirouettes, sauts périlleux et coup d'éclats. Moment sympathique de détente. (note: 4/5)

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  • Le deuxième volet de la trilogie de Fritz Lang dédiée au Dr Mabuse a vu le jour dans l'Allemagne hitlérienne des années 30. Malgré son internement, le Dr Mabuse continue à agir en tant que génie du mal avec un côté subversif (attaques chimiques, etc.) surement représentatif du contexte politique de l'époque. Le film, interdit en Allemagne pendant de nombreuses années (serait-ce le triomphe de l'état de droit qui gênait les censeurs de l'époque?) est à la hauteur du premier épisode. (note : 5/5)

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